Qui es-tu lorsque personne ne te regarde?



Nous avons toujours tendance à regarder dans le jardin des voisins.

On se dit que l’herbe est plus verte chez eux, que le soleil brille davantage, qu’ils ont de meilleurs outils de jardinage, que leurs pommes sont meilleures…

On se dit sans cesse que, eux, sont capables de déplacer des montagnes alors que nous, ce n’est même pas la peine d’essayer.

On se dit énormément de choses mais sur quoi se fonde-t-on pour ne serait-ce que les penser, ces choses?

Et bien, le plus souvent sur des projections idéalisées et une auto-dévalorisation injustifiée.

Mais aussi parce que, depuis tout petits, on nous dit de regarder notre voisin… nous avons grandi en compétition avec les autres et rarement en complémentarité.

Puis, nous avons ancré nos échecs. Profondément. Comme autant de blessures. Parce que si le droit à l’erreur est toléré, il n’est pas toujours admis. Et surtout pas par nous-mêmes envers nous-mêmes. Parce qu’il nous faut toujours prouver quelque chose, à soi, aux autres et souvent à tout le monde en même temps…

Nous avons oublié de respecter nos différences comme nous avons oublié de respecter celles des autres.

Et nous nous sommes perdus. Quelque part en chemin, dans les méandres allant de l’enfance à l’âge adulte, puis dans ceux qui mènent à aujourd’hui.

Alors, l’expérience aidant, arrive un temps où nous commençons à nous voir tels que nous sommes, avec davantage d’objectivité et moins de cruels jugements. Arrive ce moment où l’on se dit « pourquoi pas » au lieu de « ce n’est pas la peine »… et le monde, notre monde commence à changer.

Nous nous mettons à oser.
Nous nous mettons également à éclaircir notre vision des autres. Elle devient plus réaliste, certains chutent des tabourets sur lesquels nous les avions, un jour, posés.

Vient cet équilibre, celui dont tout le monde parle, celui qui est si important, celui que nous n’attendions plus.

Nous nous mettons à rêver que, peut-être, nous aussi nous sommes capables de réaliser des choses, des grandes comme des petites. Faute de n’avoir plus rien à perdre, nous nous lançons. Dans un projet, dans une passion, sur notre chemin…

Nous choisissons de le faire avec notre essence, nos idées, nos envies. Nous choisissons de le faire à notre manière car c’est celle qui résonne en nous-mêmes, celle qui nous porte et qui nous fait vibrer.

Et se produit alors le miracle, inattendu, presque inespéré: nous y arrivons. Aussi bien et peut-être même mieux que d’autres d’ailleurs.

C’est ainsi que tout change: lorsque nous cessons de nous comparer à notre voisin, que nous commençons à croire en nous et, surtout, lorsque nous arrêtons de vouloir nous convaincre que tout le monde a raison… sauf nous, évidemment.

La Foi est un art qui devrait être enseigné dès le plus jeune âge. Pas la Foi en quelque chose d’extérieur. Ça non. Mais la Foi en nos propres capacités.

☆ Et vu qu’il n’est jamais trop tard, je te propose de te regarder comme tu regarderais quelqu’un qui t’est cher: avec bienveillance et amour. Parce que toi aussi tu en vaux la peine… ☆

Laure

« Qui ne croit pas en la magie ne la verra jamais… »

2 réflexions sur “Qui es-tu lorsque personne ne te regarde?

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